La multinationale allemande de construction automobile risque beaucoup à perdre. Accusé d’avoir triché sur les contrôles antipollution, Volkswagen aurait introduit dans leurs moteurs un dispositif qui améliore artificiellement les résultats aux tests antipollution. Le constructeur allemand a dû rappeler près de 500 000 véhicules aux États-Unis. Les voitures de la marque en circulation ont été jugées dangereuses pour l’environnement et ne répondent pas aux critères et réglementations antipollution établis par la loi. La firme a dû enfreindre certaines réglementations antipollution, sous ses modèles Volkswagen, d’autres modèles comme Audi et Skoda sont également soupçonnés (appartenant au même groupe).
l’Environmental protection agency (EPA) a affirmé vendredi que la Volkswagen avait installé des dispositifs sur certains modèles diesel des années 2009 à 2015, permettant d’invalider ou de fausser les systèmes de contrôle des émissions polluantes pour ces voitures.
Diminution de la valeur de l’action
Grande crise financière pour la valeur de la multinationale à la bourse, son titre avait plongé prés de 21% à la Bourse de Francfort (Allemagne),c’est la plus grande chute de l’histoire du groupe.
Une pénalité financière qui peut atteindre 16 milliards d’euros
La firme est passible de subir une pénalité financière très lourde et aussi potentiellement des demandes de réparations de ses consommateurs. Cela va engendrer un désastre financier, commercial et industriel sans précédent. Tous les véhicules Volkswagen Diesel sont interdits de vente aujourd’hui jusqu’à nouvel ordre.
Au plan financier, les amendes, les procès et les rappels vont coûter des milliards au constructeur. Le principal problème est de nature commerciale qui touche à l’image de la marque allemande, les consommateurs n’auront plus confiance.
Ce scandale a fait un grand choc en Allemagne, parce que Volkswagen est le symbole de l’évolution de l’Allemagne industrielle qui est devenu un grand exportateur au plan mondial.
